Arthur Schopenhauer, un philosophe allemand du 19ème siècle, avait une vision assez pessimiste de la beauté et de son importance dans la vie humaine. Selon lui, la beauté était une illusion superficielle qui ne pouvait offrir qu'un plaisir momentané et éphémère. Il pensait que les gens qui s'attachent trop à la beauté sont souvent superficiels et ne comprennent pas les véritables enjeux de la vie.
Schopenhauer croyait également que la recherche de la beauté peut être dangereuse, car elle peut conduire à la vanité, à la jalousie et à la compétition. Il soutenait que la beauté est souvent utilisée comme un outil de pouvoir et de manipulation, et que les gens devraient être conscients de cette réalité.
Ceci est compréhensible car le 19ème siècle était une époque où l'on achetait souvent sa femme en payant une dot à son père, et où le moralisme et la culture des mœurs étaient à leur paroxysme.
En fin de compte, Schopenhauer pensait que la véritable sagesse consistait à reconnaître que la beauté est une illusion, et que la vraie valeur de la vie se trouve dans la recherche de la vérité et de la connaissance. Cependant, il convient de noter que sa vision de la beauté n'est pas partagée par tous les philosophes et penseurs, et que de nombreux artistes et écrivains ont trouvé une grande valeur et inspiration dans la beauté.
La beauté, généralement parlant, est une notion qui varie selon les cultures, les époques et les individus, étant donc subjective. Elle peut être perçue à travers différents éléments tels que la nature, les personnes, les choses physiques, les idées ou encore les expériences.
Pourquoi la beauté existe-t-elle ? Cette question n'a pas réellement de réponse définitive car cela dépend du point de vue adopté. En effet, d'un point de vue scientifique, la beauté pourrait être expliquée par la colete et analyse de données de critères biologiques, psychologiques ou sociaux tels que l'harmonie des formes, la symétrie, la proportion, la luminosité, la couleur, la complexité, la rareté, l'authenticité, la nouveauté, la familiarité, la conformité aux normes esthétiques, etc.
D'un point de vue philosophique, la beauté peut être considérée comme une valeur universelle qui exprime l'aspiration de l'humanité à la perfection, à l'harmonie et à la transcendance. Elle peut être perçue comme une source d'émotion, de sensibilité, de contemplation, de réflexion et de création, qui permet de donner du sens à la vie, de communiquer avec autrui et de transcender les limites de la réalité.
Après avoir exposé ma dernière chronique, je réalise maintenant que la beauté est le moteur qui propulse, qui guide, la réflexion du sujet pensant. Dans l'infinie variété de réponses possibles à une question ou une réflexion, un choix est opéré pour cristalliser une réponse. Après avoir médité sur ce processus cognitif qui se produit en moi, j'ai constaté que seule la beauté pourrait être à l'origine des idées, elle qui guide l'inconscient pour communiquer avec le conscient. Une façon que le corps a trouvé de "teleguider" le moment où on, hypotétiquement, "choisi" la pensée en réponse à une question, ou n'importen quel événement qui origine une pensée.
En résumé, la beauté est l'inconscient se manifestant à travers l'action artistique pour propulser l'entropie universelle. D'un point de vue plus personnel, la beauté est l'influence que le corps exerce sur la cognition pour conditionner l'action artistique, si on continu ma reflexion comme l'art étant l'expression de l'être.
Si l'on accepte ce postulat, on pourrait dire que la beauté est la conséquence de l'existence du concept de Dieu. En d'autres termes, "la beauté, c'est Dieu lui-même", le concept conscient qui régit cette réalité à travers l'inconscient de l'existence. Voilà une façon laïque de répondre à la thématique: "Réligion".
Sur ceux je vous laisse pour une prochaine chronique,
"Um bem haja !"